A l’heure des réseaux sociaux, il est important de prendre quelques précautions avant de vous lancer dans l’aventure. Sachez où vous mettez les pieds !
Parents, vous êtes les premiers à dire que vous craigniez pour vos enfants mais plutôt que de leur interdire l’usage de ces médias (principalement Facebook, Twitter, YouTube), sensibilisez-les !
Un peu de psychologie, leur en interdire l’accès c’est les tenter davantage. Ils auront ainsi un sentiment de puissance, d’impunité. Ils veulent progresser dans un monde que les adultes, en tout cas les parents pour la plupart, ne maîtrisent pas ou peu.
Mais nos enfants n’en maîtrisent pas pour autant les règles et considèrent le plus souvent que leur vie doit être mise en spectacle. Les parents n’y comprennent rien mais eux non plus. Si ce n’est que c’est facile d’accès, que l’on peut s’y faire plein d’amis et que tout est au mieux dans le meilleur des mondes possibles.
Malheureusement, la réalité est toute autre. Derrière cette façade très tentante se cache nombre de dérives, de drames, de dérapages.
Parce qu’ils pensent que le terme « amis » sur Facebook signifie réellement que tous leurs contacts sont leurs amis. Et pourtant, ils n’hésitent pas à accepter d’y intégrer des inconnus qu’ils ne connaissent pourtant pas IRL (In Real Life). Pour être dans le coup, il faut avoir encore et toujours plus d’amis.
Exposer sa vie, dire ce que l’on fait, quand on le fait et avec qui. Surtout se géolocaliser et prendre un nombre incalculable de photos. Des photos où l’on s’amuse, on l’on fait toutes sortes de bêtises. Car, de toute façon, Facebook, Twitter, YouTube, c’est un espace privé non ? Non ?
Et bien justement non, Facebook reste le propriétaire de Facebook. Il dépend de la loi américaine qui n’est pas la même que la nôtre. Le plus souvent nous ignorons tout des paramètres de confidentialité et laissons notre profil ouvert à tout vent.
J’entends souvent des débats autour du problème de la confidentialité de Facebook, mais je ne suis pas d’accord. Pour peu que l’on s’intéresse aux paramètres existants (et sur Facebook comme ailleurs, nul n’est censé ignorer la loi), il est possible de restreindre l’accès à son profil et d’établir des règles simples. Encore faut-il régulièrement vérifier les nouveaux paramètres qui changent souvent.
Mon conseil le plus simple pour éviter les dérapages : dites-vous que ce que vous mettez sur Facebook appartient à Facebook. La question n’est pas de savoir si c’est vrai ou non, mais cela vous fera réfléchir avant de publier quoi que ce soit.
Et n’oubliez pas une dernière règle d’or : internet n’oublie pas ! Tout ce que vous publiez peut ressurgir à n’importe quel moment de votre vie !