Notre audience est à vendre : c’est le message qu’envoient les plates-formes sociales aux annonceurs et aux agences web de plus en plus clairement en reprenant la main sur la viralité des contenus. Combiner visibilité organique, virale et payante semble être le passage obligé pour continuer à exister sur le web.
« En 2009, les marques pouvaient facilement créer leur page et fédérer une communauté de 400 000 fans en quelques jours… avec un budget de 5 000€ ». Pierre-François Chiron, Président de la régie de publicité sociale MakeMeReach, se souvient des premières Facebook Ads, des notifications pop up qui permettaient d’engranger des centaines de milliers de nouveaux fans.
Pour cause : l’écosystème de Facebook a été initialement utilisé comme un support de publication, voire comme un canal de viralité pour les éditeurs et annonceurs. Un positionnement que la plateforme sociale serait en train de renverser : aujourd’hui la firme de Zuckerberg offre moins de canaux de viralité pour contraindre les marques à payer pour le service rendu, la diffusion des contenus. « Les plates-formes sociales sont propriétaires des algorithmes et donc de la viralité et de la visibilité qu’elles confèrent aux producteurs de contenus » analyse Rémi Douine, fondateur de The Metrics Factory.
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