Depuis quelque temps déjà, il est particulièrement « à la mode » de surfer sur les buzz qui font l’actualité. En effet, après le « non mais allô quoi » tiré de la téléréalité et détourné notamment par Ikea, voici que d’autres exemples se font jour.
On se souvient du buzz de l’homme nu de La Redoute rééxploité par les 3 Suisses pour vendre ses maillots de bain. Voici maintenant que même les scandales politiques sont exploités par les marques à l’exemple de l’affaire Cahuzac détournée par… les 3 Suisses encore (http://www.e-marketing.fr/Breves/J-avoue-j-ai-un-compte-aux-3-Suisses-pas-vous–52434.htm#.UWwb1SOyh6g.twitter).
Il n’est donc plus nécessaire maintenant de prendre le risque de créer un buzz autour de sa marque mais seulement de détourner les buzz des autres pour profiter de l’aubaine ?
Personnellement, je suis assez partagée par rapport à cette technique. Suffit-il vraiment pour commercialiser ses produits ou services de surfer sur la vague du buzz ? Est-là une manière pour les entreprises, de reprendre un buzz à leur compte tout en limitant les risques de dérive ? Car il ne s’agit du coup pas d’un buzz au sens strict du terme. Il s’agit uniquement d’une appropriation d’un phénomène plus ou moins long sur la durée.
Alors quid de ce phénomène ? Est-ce la bonne méthode pour des opérations marketing à moindre coût ? Est-ce vraiment rentable dans le temps ou juste un pseudo phénomène de mode qui ne durera qu’un temps et lassera rapidement les consommateurs ?
Petit complément sur le sujet : http://www.lsa-conso.fr/pourquoi-les-marques-surfent-sur-l-actu-dans-leur-communication,141324
A suivre…
Surfer sur un buzz a plutôt fait les affaires de certains, mais plus d’un point de vue opportunité comme pour Ikéa qui comptait dans ses stocks un produit, répondant au doux nom de Hallö ! L’affaire du buzz de la redoute repris par les 3 Suisses pour ses maillots, a plutôt contribué à lui redonner un point positif ! Ils ont surfé dessus intelligemment en prenant la bonne voie.
D’ailleurs existent-ils des accords entre concurrents pour éviter des débordements ?
Néanmoins si le buzz est trop pressenti à terme, il risque d’être la triste victime du vouloir en faire trop ! Je ne suis pas pleinement convaincu de cette approche, car elle évolue à mon sens sur une courbe de vie très courte. A terme le buzz perdra son impact… et on passera à un nouveau truc in’… ainsi de suite.
Cela me fait penser à l’engouement autour de l’application Vine… les concours commencent déjà à fuser ! mais mince, on parle de 6s. Qu’est-on prêt à faire pour créer un impact fort en un minimum de temps ? On compresse la créativité.
Je crains les dérives de certains vers toutes ces pratiques qui perdent l’internaute !
Wait & see !
Merci pour ta contribution Laurent ! 🙂