Licenciements et médias sociaux : vraie problématique ?

On ne parle que de ça depuis plusieurs jours… les propos tenus sur les réseaux sociaux (et plus globalement les médias sociaux) sont-ils publiques ou privés ? Peuvent-ils entraîner un licenciement ? Dans quelles mesures peuvent-ils être sanctionnés par l’entreprise ?

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La question que je me pose est : un salarié a t-il intérêt, outre le risque de licenciement, à insulter ou diffamer son employeur sur internet ? Cela ne met-il pas en danger son « employabilité » et par la même occasion son image auprès d’un futur employeur ?

Au-delà de la législation pure, je pense avant tout à son e-réputation (personal branding) car ce qui se dit sur la toile reste et peut remonter à la surface à tout moment. De nos jours, il est de plus en plus entré dans les moeurs du recruteur de Googliser le nom d’un candidat à l’embauche voir à chercher son profil directement sur Facebook.

Bien sûr, nous avons tous une vie « privée » et une vie professionnelle. Mais il me semble important de savoir ce que l’on fait. Avant les réseaux sociaux, il était impensable de dire du mal de son employeur et une stratégie plutôt mal venue pour se faire recruter. De tous les conseils donnés en la matière, s’il est bien une règle d’or, c’est de ne tirer que le meilleur de son précédent emploi et de ne jamais ô dénigrer son ancien employeur. Si on ne le fait pas dans la vie réelle alors pourquoi le faire via les médias sociaux ? Là où le risque est bien supérieur de se faire repérer non seulement de son employeur mais également de tous les futurs employeurs ? Quelle image donne t-on si l’on dénigre ses actuelles ou précédentes expériences en public ?

Mettez-vous à la place d’un employeur. Que feriez-vous si vous appreniez que la personne que vous souhaitez recruter à dénigré publiquement son précédent employeur ? Quelle opinion vous ferez-vous ? Sans doute celle d’un individu peu scrupuleux, qui n’hésitera pas à jeter en pâture au public le moindre de vos « faux pas », à rendre public toute « injustice » ? Les contrats de travail type ne contiennent-ils pas une notion de confidentialité ? De plus, une attaque publique (ou privée selon la législation) pourrait rejaillir à  plus ou moins grande échelle sur l’e-réputation de sa marque/entreprise. Qui voudrait prendre de tels risques ?

En conclusion, en plus de raisons juridiques évidentes, je pense qu’il vaut mieux ne pas céder aux sirènes de la colère lorsque vous avez un différend avec votre employeur. Un coup de nerfs peut avoir des conséquences désastreuses pour vous si vous prenez le risque d’attaquer publiquement la société qui vous emploie. Alors réfléchissez avant d’agir et pensez personal branding.

Et vous, qu’en pensez-vous ? Faites-nous part de votre opinion sur le sujet. 🙂

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